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    Quatre moyens d’encourager l’estime de soi de vos enfants

    Auteur: Gary Direnfeld

    Tous les parents veulent que leurs enfants aient un bon amour-propre. Et pourtant, l’amour-propre ne vient pas naturellement chez les enfants. C’est quelque chose qui a besoin d’être encouragé, développé, nourri et qu’il faut faire pousser. Les quatre moyens suivants vont vous aider dans ce sens.

      1. Montrez-leur que vous leur attribuez de la valeur
        Faites savoir à vos enfants que vous les aimez. Cela se fait par la louange et les expressions directes d’amour que sont les baisers et les câlins. Les enfants ont besoin que les parents et ceux qui s’occupent d’eux leurs disent ouvertement qu’ils les aiment. Les enfants ont besoin d’être portés, câlinés, et que l’on joue avec eux. Qualité et quantité de temps prouvent leur valeur. Peu de choses leurs donne plus de valeur que simplement le fait d’être là.
    1. Enseignez-leur et laissez-les apprendre
      La compétence est l’ingrédient suivant pour avoir une bonne estime de soi. Quand l’enfant grandit et commence à explorer la maison (souvent en commençant par les placards de la cuisine), il gagne des occasion d’accroître ses compétences, parce qu’il a accès et qu’il contrôle de plus grands objets et de plus grands espaces. Là encore, la réponse des parents est cruciale. Certains parents fabriquent un environnement tel que les enfants vont pouvoir explorer un maximum, alors que d’autres les cantonnent dans un espace limité. Qu’elle que soit la méthode, en permettant à l’enfant de jouer et d’explorer en toute sécurité, qu’elles que soient les limites, cela s’appelle souvent “éprouver le bébé”. Plus l’enfant contrôle et maîtrise des aptitudes, plus le sens de la compétence de l’enfant se développe, ce qui est le deuxième ingrédient d’un bon amour-propre.

       

      Les parents facilitent l’acquisition des compétences en donnant des espaces sans danger où les enfants peuvent développer leurs talents, ainsi qu’en laissant les enfants participer aux activités de la maison telles que la cuisine, le ménage, la lessive, le rangement, etc. Le but de ces activités est de donner à l’enfant une impression de contrôle, et non pas la recherche perfectionniste du lit impeccablement fait, etc. La participation doit être un amusement, un soutien ou une aide.

    2. Participer aux bonnes œuvres
      La troisième chose que les parents peuvent faire pour aider leurs enfants à développer une bonne estime de soi, c’est de les diriger et de les faire participer à des bonnes œuvres. A travers leur engagement dans des bonnes œuvres, les enfants apprendront à prendre conscience de la vie des autres et à sortir de leur propre univers. Cela permet de développer l’empathie et les comportements altruistes. Ce qui compte, c’est que les enfants soient encouragés, voire même mis en situations, et qu’ils aident dans la mesure de leurs moyens. Le plus petit va par exemple porter un verre en plastique sur la table, le moyen une assiette et une cuillère et le plus grand peut ranger. Ils peuvent aussi prendre en charge de petits projets, comme par exemple faire une visite ou mettre des centimes dans le tronc d’une œuvre de bienfaisance à la caisse de la boulangerie.
    3. Avoir des règles de vie claires
      La dernière chose que les parents peuvent donner à leurs enfants pour les aider à développer leur amour-propre, c’est la structure. Structure, c’est un mot qui en fait implique deux concepts différenciés: habitudes et limites.

       

      Les habitudes donnent avec le temps des structures et les limites donnent des structures aux comportements. Une autre manière de penser aux structures, c’est de se dire que c’est comme une règle de jeu. Comment pourrions-nous jouer au Monopoly, à cache-cache ou à la bataille, si nous n’avions pas de règles? La règle définit qui passe en premier, dans quelles circonstances et quand. Elle dit aussi ce qui arrive quand quelqu’un sort des limites du jeu, manque un tour, paye une amende, etc.

    Le fait de connaître les règles du jeu de la vie est quelquefois appelé intérioriser les structures. Cela aussi est une forme de compétences, quand l’enfant connaît les comment, quoi, quand et où de la vie. Et malheureusement, l’information ne vient pas toute seule. Les enfant peuvent récupérer certaines règles ici et là en grandissant, mais cela est trop aléatoire. Les parents peuvent aider leurs enfants à intérioriser les structures en commentant les habitudes quotidiennes, en spécifiant les comportements adéquats, en donnant des feedbacks et en prévoyant des conséquences aux comportements indésirables.

    Ces quatre ingrédients, valoriser, donner des compétences, participer aux bonnes œuvres et structurer sont les quatre blocs de base qui permettent de développer l’amour-propre. Et pourquoi faut-il développer l’amour-propre des enfants? Les enfants qui ont un bon amour-propre sont bien dans leur peau, ont de bonnes relations avec les autres, se comportent plus adéquatement et sont plus conscients du monde qui les entoure.

    À lire aussi: Retrouvons notre rôle de parent

    http://pouvoirdechanger.com/decouvrir/famille/lovekids/

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    La crise de la quarantaine

     

    La crise de la quarantaine

     

    À l'approche de la quarantaine, l'homme aborde une période au coefficient de difficulté variable selon sa perspective de la vie, selon les objectifs qu'il s'est fixés et sa manière habituelle d'aborder les problèmes.

    Certains la passent avec succès, tandis que beaucoup d'autres chancellent en rencontrant déceptions, frustrations, colères et révoltes sur leur route.

    Que se passe-t-il donc?

    Entre 35 et 45 ans, l'homme sent qu'il a atteint un sommet. Il se rend compte qu'il n'est pas aussi heureux qu'il l'avait prévu en atteignant les objectifs qu'il s'était fixés dans sa jeunesse. Ou encore, il prend conscience qu'il ne sera jamais en mesure d'atteindre ces objectifs, irréalistes dans son cas.


      «La crise résulte du choc entre vos fantasmes et la réalité, vous commencez à avoir une conception plus réaliste de vous-mêmes» - Dr Ernest von den Haag


     Par exemple, il sait maintenant qu'il ne sera jamais le grand patron de sa compagnie ou qu'il ne sera jamais une vedette de musique ou de football. Le réalisme s'installe, il est maintenant lucide, ses rêves de jeunesse se sont évanouis.
    Il voit son corps ramollir, ses capacités physiques et intellectuelles décliner, les plus jeunes qui lui poussent dans le dos, ses patrons ou ses clients qui lui en demandent de plus en plus, ses responsabilités financières augmenter, ayant à payer les frais de collège et d'université de ses enfants, les paiements de sa voiture de luxe et de la plus grosse maison qu'il s'est fait construire - la maison de ses rêves... - la femme de ses rêves qu'il a marié et ne meuble plus ses rêves... la routine lui pèse, il se sent pris au piège, étouffé et soupire après un idéal de liberté de voyage, de fuite plutôt, et d'absence de contraintes.

     Cette prise de conscience effectuée, après avoir vainement tenté de nier qu'il vieillit, l'homme prendra une ou plusieurs des voies suivantes:

    1. La colère
      Il sera en rage contre les gens et les circonstances, faisant d'eux des bouc-émissaires qui n'ont rien à voir avec le fait qu'il vieillisse inéluctablement. Il est impossible à consoler, on peut cependant l'épauler en l'encourageant à exprimer ses émotions en paroles plutôt que de se défouler sur son entourage.


      2. La tentative de renverser les effets du temps

    La colère le pousse à réagir: il tente tant bien que mal de faire face à l'inéluctable agression du temps ; il peut se faire teindre les cheveux, s'en faire même transplanter, porter des vêtements de jeune, se mettre au régime, prendre des vitamines et se mettre à l'entraînement. Bien sûr, en surveillant ce qu'il mange et en faisant de l'exercice, il sera plus en forme et se sentira mieux dans sa peau avec une chevelure fournie et foncée, mais la désillusion attend ceux qui s'imaginent retrouver leurs 20 ans. C'est le chant du cygne pour lui, il va essayer une dernière fois de vivre comme s'il était encore jeune avant que cela ne soit plus possible ; mener à terme un dernier projet, gravir une dernière montagne, une dernière conquête.

    Le démon du midi

    L'homme peut chercher alors à se rassurer auprès des jeunes femmes qu'il attire encore leur regard. Il est alors à risque. Indisposé par les circonstances de la vie, une aventure extraconjugale semble à ses yeux un excellent moyen pour lutter contre le mécontentement, la monotonie, le vide, l'ennui, la dépression.
    C'est le message retrouvé dans bien des films, des feuilletons télévisés, des livres et cela fait son chemin dans sa pensée.

    À force de se faire bombarder de la sorte, l'aventure sexuelle lui semble plus gratifiante que la fidélité conjugale. Il a perdu sa faculté de voir à long terme.

    Les aventures sexuelles apportent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent, la sexualité si excitante perd son pouvoir de satisfaction rapidement, alors, comme pour la drogue, elle demande des sensations de plus en plus fortes pour tenter de garder, en vain, le même degré d'excitation.

    C'est ce qui se produit quand l'amour est dissocié de la fidélité, comme le Créateur l'avait prévu.

    Les problèmes sont aussi d'autres psychologiques ; une femme en bonne santé mentale évitera de devenir la maîtresse d'un homme marié qui ne peut pas s'engager avec elle, c'est du masochisme. L'homme deviendra plus stressé, il sera tiraillé entre sa famille et sa maîtresse, ne pouvant avoir le meilleur des deux mondes. Le sexe tend vers l'engagement, la maîtresse exigera éventuellement que l'homme s'engage envers elle et abandonne sa famille, l'homme éprouvera des réticences s'il se met à penser à tout ce qu'il va perdre en quittant sa famille.

    1. La dépression

    Voyant ses forces diminuer, l'homme se met à déprimer, il reste apathique, ne voyant aucun moyen de retrouver sa vigueur de jeunesse. Il perd goût au travail, n'est plus productif ou il peut prendre une retraite anticipée et passer ses journées devant la télévision, par exemple. Cela mènera parfois jusqu'au suicide.
     

    1. La voie étroite

    Celui qui s'enfonce dans la dépression ou celui qui tente de la dissiper en suivant les voies du monde ne règlent rien du tout à long terme.


      Comment s'en sortir alors ?

     En ce qui concerne celui qui a décidé de vivre pour lui-même:

     Il doit tout d'abord prendre conscience de son égocentrisme, parce qu'il s'est tant dépensé lui-même pour sa famille, sa compagnie ou son église ne lui donne pas le droit de se centrer sur lui-même pour poursuivre la réalisation de ses rêves au détriment des personnes placées sous sa responsabilité.


    Il a mis en oubli la base même du christianisme, le renoncement à soi-même pour suivre Jésus:

     Marc 8:34 Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme? Que donnerait un homme en échange de son âme? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges.

     Cependant, au point où il en est rendu, tellement il s'est convaincu, dans sa colère, qu'il est justifié de vivre pour lui-même, il se peut que cela ne soit pas suffisant de lui faire prendre conscience qu'il cesse de se comporter en disciple de Jésus.
    Comme dans le cas de l'enfant prodigue, cela prendra probablement des situations difficiles pour le ramener à la raison.

     En ce qui concerne celui qui est tombé dans la déprime,
    la compréhension bienveillante de son entourage (la famille, les amis et l'église) sera d'un grand secours pour l'aider à accepter avec sérénité son vieillissement.

    Si quelqu'un pense s'en sortir en devant chrétien ou parce qu'il est chrétien, il s'illusionne gravement.

    Il risque fort de se détourner de Dieu en réalisant que d'être chrétien ne fait pas disparaître ses problèmes.

    Dieu n'est pas le fautif, le fautif c'est l'homme qui s'abrite derrière une expérience religieuse et refuse de chercher avec Dieu la manière de surmonter ses difficultés.

    Dieu reste l'allié de l'âge d'homme mûr, il sait de quoi il est fait, il connaît bien ce que l'homme ressent au milieu de sa vie, il ne le rejette pas pour autant.

     Dieu voit la crise de la quarantaine comme une occasion précieuse pour se révéler à l'homme en difficulté et lui apporter le soutien et le réconfort.

    Dieu vient lui redonner un sens à sa vie, lui révélant graduellement et ponctuellement Son plan pour lui, lui montrant ce qu'Il s'attend de lui pour le futur, lui promettant de toujours lui donner la capacité d'accomplir Sa volonté.
    Voilà ce qu'expérimente l'homme qui prend du temps à passer avec son Dieu dans la prière, la lecture et la méditation des Écritures.

    La crise de la quarantaine reste pour lui une période pénible à traverser mais il a maintenant les moyens et le soutien pour passer au travers les diverses étapes de la dénégation, de la colère, de la fuite pour en arriver graduellement à l'acceptation sereine.

     

    1Corinthiens 10:13
    « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter ».


    - Le Webmestre

    Suggestion de lecture: «La vie s'arrête-t-elle à quarante ans ?» par Jim Conway. Le texte ci-dessus est basé en partie sur des idées énoncées dans ce livre.

     Source croixsens.net

     

     

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    Cinq manières de se battre pour les enfants - Image
     
     

    Cinq manières de se battre pour les enfants

     

    Il y a moins d’une semaine, une vidéo a circulé démontrant que le Planning Familial américain vendait des membres de foetus. Les chrétiens ont alors immédiatement répondu à cela dans les réseaux sociaux en qualifiant ces actes d’inhumains et de barbares. Plusieurs ont demandé à ce que le gouvernement arrête de financer cette organisation et d’autres ont insisté pour qu’elle soit démantelée.

    Les chrétiens devraient continuer d’utiliser toute l’influence qu’ils ont afin de mettre en évidence les atrocités qui ont lieu dans une organisation qui fait du profit en tuant des innocents et en vendant leurs corps sous couvert du droit des femmes. Mais ce n’est pas la seule chose que nous devrions faire.

    C’est une chose de protester contre des problèmes externes comme le Planning Familial qui est une véritable machine à tuer les enfants. C’en est une autre de regarder en nous nous-mêmes et de se demander comment nous pouvons agir dans nos vies personnelles de manière fidèle et tangible. Protester en ligne est quelque chose de facile, protester avec nos propres vies est beaucoup plus exigeant.

    Que vous soyez célibataires ou mariés, jeunes ou vieux, nous pouvons tous faire quelque chose pour défendre les enfants sans défense et pour manifester les glorieuses vérités que nous croyons. Nous pouvons par exemple :

    1. Aimer les enfants

    De plus en plus, les États-Unis (note du traducteur : et le monde occidentale en général) deviennent un pays qui aime de moins en moins les enfants. Nous les voyons comme des boulets qui nous ralentissent dans notre quête du rêve américain. Même dans l’église, les couples chrétiens sont regardés de travers quand ils disent qu’ils veulent avoir beaucoup d’enfants. Certains vont même tenter de les en dissuader. « Vous changerez d’avis quand vous en aurez un ou deux. » Une telle remarque n’a aucune place dans l’église.

    La Bible parle des enfants dans des termes on ne peut plus positifs. « Les enfants sont un héritage de l’Éternel » (Psaume 127:3). Quand Jésus enseigne ses disciples, il illustre ses propos en parlant de la joie que la mère connaît quand elle accouche (Jean 16:21). Nos paroles et nos actions devraient refléter le coeur et les valeurs de l’Évangile, car la Bible reflète le coeur et les valeurs de Dieu de lui-même.

    Tous les chrétiens devraient être connus comme des personnes qui aiment les enfants parce que nous sommes avons été nous-mêmes infiniment aimés par un Père. Notre amour et notre joie envers les enfants devraient être manifeste et contagieuse.

    2. Ayez plus d’enfants

    Mon pasteur a récemment déclaré, « La manière de survivre à une idéologie qui est pour le naturalisme, le mariage homosexuel, et l’avortement est d’être à l’opposé de tels comportements et d’avoir des enfants. Je ne peux qu’acquiescer à cette déclaration. Parce que nous aimons les enfants et que nous croyons qu’ils sont une bénédiction de Dieu, les couples mariés qui en sont capables devraient avoir plus d’enfants. Notre désir de construire des familles remplies de précieux petits garçons et petites filles, bien que ce soit coûteux et parfois gênant, devrait nous démarquer du reste du monde.

    Alors oui, un des plus gros obstacles à avoir plus d’enfants est le coût financier que cela engendre. C’est une question légitime. Chaque couple devrait se tenir aussi proche que possible des Écritures et prier sur les priorités qu’il doit avoir. Je pense cependant que nous sommes parfois coupables d’être de bien mauvais gérants de nos ressources et que nous fuyons trop souvent les sacrifices qu’impliquent être parents.

    Les enfants sont un très bon investissement et qui plus est éternel. « Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! » (Psaume 127:5). J’espère que mes enfants prendront soin de moi dans mes vieux jours et que je serais entouré par de nombreux petits enfants. Ils sont une grande bénédiction et nous devrions être très heureux de les avoir. Je pense que vous aurez beaucoup de mal à trouver des grands-parents avec beaucoup d’enfants qui regrettent leur décision. La Bible nous promet que les enfants sont des arbres qui ne cessent de donner du fruit, alors ne vous en privez pas. Une grande famille reflète la grande famille de Dieu dans une société qui est volontairement de plus en plus stérile.

    3. Adoptez des enfants

    L’hiver dernier, mon épouse ou moi avons perdu notre premier enfant quand elle a fait une fausse couche à neuf semaines. Cette expérience a été douloureuse pour nous deux et de nombreux couples l’ont également connue. Je suis conscient qu’il y a de nombreux couples qui veulent avoir des enfants (ou plus d’enfants), mais qui ne sont pas capables d’en avoir. J’encourage vivement ces couples (ainsi que ceux qui ont déjà des enfants) à considérer l’adoption.

    L’adoption est une opportunité formidable de mettre en pratique notre théologie. Les Écritures nous rappellent que nous avons été adoptés par Christ (Éphésiens 1:5). Maintenant nous sommes les fils et les filles bien-aimés de Dieu rachetés par son sang. Nous ne sommes plus des esclaves, mais des héritiers de Dieu (Galates 4:4-7).

    De nombreux couples chrétiens n’ont jamais considéré l’adoption. Je vous encourage à commencer d’en parler dans votre foyer ainsi que dans votre famille spirituelle. Priez à ce sujet et demandez-vous si ce n’est peut-être pas le plan de Dieu pour vous. L’adoption est un moyen de montrer à notre société que les enfants sont voulus et aimés.

    4. Instruisez les enfants

    La Bible nous demande d’instruire « le jeune enfant selon la voie qu’il doit suivre » (Proverbes 22:6) et de les élever « sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). Nous savons qu’il n’y a rien que nous puissions faire qui peut garantir le salut de nos enfants. Le salut appartient au Seigneur. Mais cette vérité ne devrait pas nous laisser passifs dans notre instruction ni dans les décisions que nous prenons en ce qui concerne leur éducation. La Bible condamne ce comportement et nous avertit que nous ne devrions jamais négliger de discipliner nos enfants (Proverbes 23:13-14 ; 13:24).

    Tandis que la société devient de moins en moins pieuse, les parents devraient être prêts à faire des choix difficiles en ce qui concerne l’éducation. L’éducation n’est jamais religieusement neutre. C’est impossible. C’est une certaine vision du monde qui est à l’origine de chaque institution ou programme scolaire. De nos jours, on ne peut pas vraiment dire que nos écoles publiques reflètent, même de loin, une vision chrétienne. Parmi toutes les idées contraires à la Bible, les écoles publiques enseigneront à vos enfants que le mariage homosexuel est légitime, naturel et même courageux ou encore qu’un bébé qui est encore dans le ventre de sa mère n’est pas un humain.

    Des chrétiens qui veulent bien faire hésitent à sortir leurs enfants des écoles publiques parce qu’ils y voient un moyen d’être « dans le monde, mais non du monde ». Cette vision des choses suppose qu’il n’y a pas de meilleures options pour à la fois donner à nos enfants une éducation chrétienne et dans le même temps aimer son prochain.

    Nous avons en effet besoin de chrétiens qui instruisent leurs enfants et qui aiment leur prochain. Peut-être alors que les églises devraient réfléchir à construire des écoles abordables pour leur communauté. Éduquer nos familles et nos communautés permet de préserver l’esprit des plus jeunes, de montrer de la miséricorde à nos voisins et de former les prochaines générations. Construire des écoles chrétiennes donne des opportunités pour traiter de manière plus globale le cas d’une adolescente enceinte qui serait sur le point d’envisager l’avortement.

    L’instruction amène forcément du changement, que ce soit en bien ou en mal. Nous devrions réfléchir, prier, planifier sur comment enseigner nos enfants à penser et à agir pour la gloire de Dieu.

    5. Donnez pour les enfants

    Pour l’instant, ce que j’ai mentionné demande de nombreuses ressources en temps et en argent. Il est possible que vous soyez dans une période de votre vie où vous n’êtes pas en mesure de le faire bien que vous aimez les enfants et que vous voulez les aider. Il reste la possibilité de faire des dons. Donnez votre temps, donnez votre argent. Donnez ce que vous pouvez aux familles, aux organisations et aux églises qui veulent aimer, servir et instruire les enfants.

    Cela peut prendre la forme d’un babysitting pour un couple, ou en aidant une grande famille quelque fois par semaine en changeant des couches ou en faisant du ménage. Vous pouvez donner à une organisation qui fournit des ressources aux familles qui ont des besoins particuliers. Vous pouvez soutenir des agences qui font la promotion ou qui facilitent l’adoption. Vous pouvez aider des familles qui font face aux nombreuses démarches en vue d’adopter. Vous pouvez même parler dans votre église d’un projet pour avoir une équipe d’enseignants et de donateurs afin que créer une école chrétienne abordable qui pourrait servir l’église et la communauté. Ou si une telle structure existe déjà vous pouvez postuler pour un emploi, ou faire du bénévolat, ou leur faire un chèque.

    Quand le monde nous voit aimer ces petits enfants de cette manière, il sera forcément positivement confronté à l’amour de Dieu lui-même. Voilà ce qu’engendre son amour pour les pécheurs, les accueillant pour toujours dans sa famille. Il existe peu de choses qui annoncent de manière claire et tangible l’Évangile. Notre amour passionné pour les enfants et pour ceux qui sont sans défense, que notre nation met si facilement de côté, fait partie de ces choses.

    Continuons de protester en ligne, mais assurons-nous que notre vie quotidienne reflète nos paroles.

    http://www.montrésor.com/cinq-manieres-de-se-battre-pour-les-enfants/

     

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    Trois manières de se battre pour notre famille

    C’est presque effrayant de voir à quelle vitesse j’ai accepté cette pensée. Nous étions ce soir-là ensemble, mon mari et moi, et j’avais une suggestion à lui faire. Je me demandais ce que nous pourrions faire en tant que couple pour faire grandir notre mariage.

    Mais nous avions déjà essayé différentes choses. Nous avions essayé de sortir régulièrement ensemble chaque semaine, de prier ensemble le soir, ou de lire ensemble un livre édifiant, et à chaque fois nous avions démarré sur les chapeaux de roues, pour voir nos résolutions s’effilocher au fil du temps et au fil des petits tracas de la vie.

    Alors cette pensée m’est venue à l’esprit – « À quoi bon ? »

    Je l’ai accepté et je me suis tue.

    Cependant, un peu plus tard dans la soirée le Seigneur pointa du doigt mon comportement. Tandis que je priais et que je méditais, je réalisais que j’étais en train de céder du terrain à l’ennemi. Au lieu de tenir ferme et de m’attendre à ce que Dieu nous aide à faire une percée dans ce domaine, j’avais abandonné. C’était purement et simplement une retraite face à l’ennemi. J’aurais tout aussi bien pu dire que je laissais mon mariage dans ses mains. « Satan, voici mon mariage, tu peux l’avoir. »

    C’est la guerre

    Dans nos cuisines tout équipées, autour d’une bonne table entre amis, il est facile d’oublier que nous sommes en guerre. Nous sommes quotidiennement assaillis par des pensées et des suggestions qui tentent de s’insérer dans notre esprit. Ces pensées semblent s’adapter tellement parfaitement à la réalité et modifient notre manière de voir les choses. Alors nous les acceptons, bien qu’elles soient éminemment dangereuses et qu’elles peuvent nous conduire à la destruction.

    L’avertissement est clair dans la Parole de Dieu. Notre lutte n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les forces spirituelles (Éphésiens 6:12). Et en effet, elles élaborent des plans contre nous, et nous lancent des flèches enflammées (Éphésiens 6:11,16). Et un nombre non négligeable de ces plans et de ces flèches sont dirigés vers nos pensées, dirigés vers ce que nous pensons être vrai.

    J’ai cru le mensonge qu’il n’y avait pas de raison de courir une course qui serait bénéfique à ma famille. J’ai cru que cela finirait forcément en queue de poisson, et que nous allions échouer. Où était mon bouclier de la foi pour éteindre cette flèche enflammée ? Pourquoi n’ai-je pas tenu ferme dans ma position ? Où était mon combat ?

    Il y a beaucoup de choses que nous pourrions abandonner et où nous pourrions perdre courage quand nous voyons l’état du mariage et de la famille dans ce pays. Nous pourrions même baisser les bras quand nous voyons notre propre mariage et notre propre famille. Mais nous ferions bien de nous rappeler, comme dit précédemment, que nous sommes appelés à être des soldats de Christ, et en tant que tels, nous sommes appelés à nous battre.

    1. Nous combattons pour nos familles en tenant ferme

    En tant que soldats de Christ, nous ne devrions jamais faire retraite devant l’ennemi. Nous savons que nous pouvons tenir ferme en nous revêtant de l’armure du Seigneur et de sa force (Éphésiens 6:10-20). Nous savons que nous avons déjà reçu tout ce dont nous avons besoin pour résister aux attaques. Mais souvent le problème vient du fait que nous ne réalisons pas que nous sommes attaqués.

    J’ai demandé au Seigneur de me montrer d’autres domaines où j’avais baissé les bras. L’une de mes jeunes filles m’est venue à l’esprit, et je me suis rendu compte que j’avais arrêté de prier pour un certain problème la concernant. Cette situation était si complexe, si profondément enracinée que j’avais conclu que cela ne pouvait plus changer. Dans mon esprit, les choses étaient comme elles étaient. J’avais encore cru un autre mensonge. La vérité c’est que la grâce de Dieu et sa puissance sont véritablement capables de transformer cette situation.

    Y a-t-il des aspects dans votre mariage que vous avez abandonné parce vous avez pensé, « À quoi bon ? » ? Y a-t-il des problèmes avec certains de vos enfants à propos desquels vous avez baissé les bras en vous disant, « Les choses sont comme elles sont » ? L’apathie est une flèche empoisonnée. Son poison nous conduit à baisser les bras et à faire retraite devant certaines situations. Nous devons apprendre à reconnaître ces pensées dangereuses et à les rejeter. Au lieu de céder du terrain, nous devons tenir ferme dans la puissance du Seigneur.

    2. Nous combattons en marchant par la foi

    Quand nous voyons la réalité de notre mariage et de notre famille, toutes ces habitudes qui ont pris place et qui persistent, ces dysfonctionnements qui sont devenus la norme, nous pouvons être tentés de marcher par la vue, et de croire que les choses seront toujours ainsi. Mais cette manière de penser affaiblit nos résolutions et nous rend vulnérables au découragement. De plus, elle nous aveugle complètement à la réalité spirituelle.

    La foi fait lever nos yeux au-dessus du naturel vers un Sauveur qui comprend notre faiblesse, qui nous fortifie afin que nous puissions tenir ferme et qui renouvelle notre espoir. La foi nous donne cet esprit de combat. Elle nous rappelle que notre propre réalité était également autrefois sans espoir, et cependant, par la grâce de Dieu, nous avons été sauvés et nous avons été ressuscités dans une nouvelle vie. Si le Seigneur a pu faire ce miracle de la régénération dans notre propre coeur, très certainement il peut agir puissamment dans nos mariages et dans nos familles.

    3. Nous combattons en persévérant dans la prière

    Si il y a bien un domaine dans lequel nous ne devrions jamais céder du terrain, c’est celui de la prière. Bien sûr, l’ennemi tente de nous empoisonner avec cet esprit d’apathie, afin que nous pensions que la prière est inutile, mais c’est justement parce que c’est une arme puissante dans notre arsenal.

    Voici une des nombreuses promesses qui peut nous aider à tenir ferme dans ce domaine :

    Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. (1 Jean 5:14-15)

    Nous pouvons prier avec confiance quand nous cherchons le Seigneur pour la bonne santé spirituelle et le bien-être de nos mariages et de nos familles. Et tandis que nous prions, nous restons fermes dans la foi et nous persévérons, sachant qu’il nous entend et qu’il nous répondra.

    Par la grâce de Dieu, nous ne cèderons plus de terrain à l’ennemi. Par sa grâce, nous combattrons le bon combat pour nos familles.

    http://www.montrésor.com/trois-manieres-de-se-battre-pour-notre-famille/

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    Six traits de caractère à regarder chez une épouse

     

    En revenant du salon de coiffure mon épouse me parla de la femme célibataire qui lui avait coupé les cheveux. Cette jeune femme lui avait partagé ses frustrations avec les sites de rencontres qui ne mettent l’accent que sur l’apparence des personnes. Si vous trouvez cette personne mignonne, cliquez ici, sinon cliquez ailleurs.

    Elle déplorait qu’une fois qu’elle était en relation avec une personne, la plupart du temps cette personne ne désirait qu’une simple relation physique ponctuelle, rien sur le long terme et surtout sans aucun engagement.

    Je compatis avec ceux qui tentent de trouver des relations profondes au travers de moyen comme celui-ci. Si vous êtes célibataires et que vous désirez vous marier, vous verrez que si vous prenez la Bible au sérieux sur ce sujet, elle sera votre meilleure guide pour rencontrer votre futur conjoint. Elle vous indiquera quels aspects regarder, loin des critères superficiels que le monde vous pousse à considérer.

    En particulier, le Proverbe 31 offre une perspective intéressante sur quel type d’épouse rechercher.

    1. Est-ce que cette personne est fidèle dans ses paroles ?

    « Le coeur de son mari s’assure en elle » (Proverbes 31:11). Il ne s’inquiète jamais de sa fidélité envers lui. Il ne se demande jamais si elle va utiliser leur argent de manière malhonnête ou insensée.

    Dans votre recherche d’une épouse potentielle, demandez-vous si cette personne est honnête et digne de confiance. Est-elle fidèle à ses paroles ?

    2. Est-ce que cette personne vous rend plus fort ?

    « Elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:12). « Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). Cela peut sembler étrange qu’au milieu d’un passage parlant de la femme qui craint l’Éternel, on puisse trouver un verset sur son mari. Mais cela montre justement l’engagement de la femme envers son mari. Son travail à la maison et son service envers lui contribuent à la réputation de son mari et à son succès. Il est un meilleur homme parce qu’il est marié avec elle.

    Cherchez une personne qui va vous encourager et qui travaillera à vos côtés d’une manière complémentaire. Un couple marié devrait être plus fort quand ils sont ensemble que quand ils sont séparés.

    3. Est-ce que cette personne est une travailleuse ?

    « Elle cherche de la laine et du lin, et elle fait de ses mains ce qu’elle veut. Elle est comme les navires d’un marchand, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle distribue la nourriture à sa famille, et la tâche à ses servantes. Elle considère un champ, et l’acquiert, et du fruit de ses mains elle plante une vigne » (Proverbes 31:13-16).

    Cherchez une personne qui est disciplinée et diligente. Une personne qui a des objectifs et qui travaille pour les atteindre. Une personne qui commence des projets et qui les finit.

    4. Est-ce que cette personne est généreuse et hospitalière ?

    « Elle tend la main à l’affligé, et présente ses mains aux pauvres » (Proverbes 31:20).

    Cette femme cherche à combler les besoins de sa famille, mais elle cherche également à combler les besoins des personnes qui sont autour d’elle. Elle est généreuse, hospitalière et serviable.

    5. Est-ce que cette personne est sage et désire aider les autres ?

    « Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » (Proverbes 31:26). Elle cherche à aider les autres à la fois de manière pratique, mais également de manière spirituelle. Elle est sage, et les personnes qui l’entourent cherchent son conseil et en sont au bénéfice.

    Il est vraiment important de se marier avec une personne comme cela, une personne qui n’est pas concentrée sur ses propres activités et loisirs, mais qui se réjouit à l’idée d’aider les autres et qui possède la sagesse pour le faire d’une manière véritablement efficace.

    6. Est-ce que cette personne met vraiment sa confiance en Jésus ?

    Elle n’est pas dépassée par les événements parce qu’elle fait confiance à son Seigneur. « Elle se rit du jour à venir » (Proverbes 31:25). Cette femme craint Dieu, et de cette bonne crainte coule de la sagesse, de la bonté et du zèle. La femme vertueuse a entièrement confiance en Dieu et dans ses projets providentiels pour elle. Ainsi, elle n’est pas débordée par les détails pour le futur.

    Cette question est au coeur de la caractéristique principale à regarder pour une épouse : Est-ce que cette personne craint le Seigneur ? Ne faites pas de compromis avec ce point. Ne vous mettez pas « sous un même joug » avec quelqu’un qui ne partage pas votre identité la plus fondamentale. Christ doit être la fondation de votre relation, avec chacun de vous regardant à lui, vous confiant en lui et riant ensemble en regardant les jours à venir.

    Ne vous contentez pas de moins

    Rêvez, priez et cherchez des conseils à propos des caractéristiques que vous devriez regarder chez une épouse potentielle, et prenez la résolution de ne pas vous contenter de moins. Ne laissez pas votre recherche de partenaire être conduit par les apparences. « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau » (Proverbes 11:22).

    La manière dont le monde arrange les rencontres est une folie et le moyen le plus sûr d’éprouver de la souffrance. Cherchez une personne qui a une prudence biblique, une caractéristique qui est rare et précieuse. Et tandis que vous vous reposez dans les plans que Dieu a pour votre vie, ainsi que dans son timing, priez pour une épouse qui soit digne de confiance, serviable, travailleuse, compatissante, sage et qui place sa confiance en Jésus.

    Une chose encore : Ne soyez pas seul. Ne présumez pas que vous avez la capacité d’avoir suffisamment de discernement pour évaluer votre épouse potentielle. Si vous êtes engagées dans une relation avec elle, introduisez-la à autant d’amis que possible, et tout spécialement à votre famille spirituelle. Demandez-leur ce qu’il pense en toute honnêteté, et voyez si de mauvais signaux surgissent. Voilà à quoi ressemble l’humilité dans une relation avec une personne. Elle demande le conseil des autres et ne croit pas le mensonge que vous en savez plus que tous les autres.

    Que la sagesse des Écritures, et non la superficialité, puisse guider votre recherche d’une épouse.

    La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. (Proverbes 31:30)

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